Foire aux questions
Pour accueillir, qu'il s'agisse de quelques semaines ou de quelques mois, nous préconisons d'avoir une chambre de disponible. En effet, tout comme lorsque vous accueillez une personne de votre famille, le canapé dépanne pour quelques jours mais ne convient plus au delà de quelques semaines. Cela permet également à chacun de préserver son intimité.
Par contre, c'est davantage envisageable d'un accueil ponctuel de quelques jours. N'hésitez pas à nous contacter pour échanger sur votre projet d'accueil.
Votre proposition d'accueil doit être à votre image et correspondre à vos attentes. Dans le cadre de notre programme d'accueil chez les particuliers, vous pouvez aussi bien proposer un accueil de quelques jours, de quelques semaines ou de quelques mois.
Afin d'offrir une stabilisation dans le parcours de logement des personnes accueillies, nous vous recommandons - si vous en avez la possibilité - de proposer quelques mois. Si la cohabitation se passe bien, vous pourrez ensuite, bien entendu, prolonger l’expérience.
Vous pouvez accueillir uniquement quelques jours ou quelques semaines ? C'est déjà super ! Nous vous contacterons pour des accueils de plus courtes durées (généralement entre deux accueils plus longs).
Nous développons actuellement notre initiative dans 23 territoires de France : Charente-Maritime, Côtes-d'Armor, Bouches-du-Rhône, Gard, Gironde, Haute-Garonne, Hérault, Île-de-France, Ille-et-Vilaine, Isère, Loire, Loire-Atlantique, Nord, Rhône, Sarthe et Tarn.
Vous habitez en dehors de ces zones ? N’hésitez pas à tout de même remplir le formulaire d’inscription, nous travaillons activement au lancement de J'accueille dans de nouveaux territoires.
Oui, vous avez absolument le droit d’accueillir une personne chez vous, et le fait que la personne soit réfugiée n’est en aucun cas un élément différenciant.
Notre dispositif d’accueil chez les particuliers s’adresse aux personnes bénéficiant de la protection internationale de la France. L’obtention de ce statut signifie que l’Etat français reconnaît que l’Etat d’origine de ces personnes ne peut plus les protéger juridiquement et diplomatiquement. Cette reconnaissance ouvre des droits et devoirs similaires aux citoyen·ne·s français (dont le droit de travailler).
Oui. Les personnes accueillies dans le cadre de notre programme bénéficient de la protection de la France. Cette protection les fait tomber dans le droit commun. Elles ont ainsi le droit de travailler, de payer des impôts, d’accéder à la sécurité sociale, de bénéficier de la CAF, des APL, et autres bourses, etc., comme l’ensemble des citoyen·ne·s français·e·s.
Les personnes réfugiées ne sont pas toutes en grande précarité. Lorsqu’elles obtiennent leur statut, les personnes réfugiées acquièrent les mêmes droits que les citoyen·ne·s français·e·s en termes d’accès aux allocations (RSA, CAF, etc.). Beaucoup d’entre elles travaillent.
Certaines personnes pourront – et souhaiteront – participer aux charges de la cohabitation. Elles pourront donc, à défaut de payer un loyer, contribuer aux dépenses de la maison.
Malheureusement, l'accueil de mineur·e·s isolé·e·s demande une expertise que nous n’avons pas : l'aide sociale à l'enfance. Dès lors, nous n'organisons pas l'accueils de mineur·e·s isolé·e·s.
J'accueille est un dispositif favorisant la rencontre entre des personnes réfugiées et les personnes de la société d’accueil. La cohabitation doit permettre aux personnes accueillies de pratiquer la langue française, de se familiariser avec les codes socio-culturels français, de se créer un « réseau » social et professionnel en vue de la réalisation du projet d’inclusion.
Il s'agit donc d'un tremplin, c’est une mise en relation destinée à favoriser l’autonomie des personnes réfugiées accueillies, tout en promouvant la puissance de l'action citoyenne.
Tant mieux ! C’est lorsque l’on n’a pas le choix que l’on apprend le mieux. D’ailleurs, il est important d'avoir en tête que la plupart des personnes réfugiées ont déjà passé plus d'un an sur le territoire Français dans le cadre de l'obtention du statut et parlent donc suffisamment pour se faire comprendre.
De plus, il est bon de rappeler que la communication verbale ne représente qu’une petite partie des moyens de communication existants. Nos formations sont là pour vous apporter le plus d'outils nécessaires pour vous sentir à l'aise avec cela.
Faire un don à J'accueille génère une déduction fiscale de 66%.
En cas de difficultés, dans le cadre de notre accompagnement, nous restons à votre disposition pour répondre à toutes les questions que vous pourriez avoir.
Il est possible de mettre en place une médiation afin de trouver des solutions concrètes pour que la cohabitation puisse se poursuivre.
En cas de problème trop important, il est possible d’abréger la durée de l’expérience, avec l’appui d’une personne professionnelle de la médiation.
Dès le début de la cohabitation, l’accueillant·e et l’accueilli·e se mettent d’accord sur une fin d’accueil. Par principe, nous proposons une solution temporaire. L’accueil est l’occasion pour l’accueillant·e et l’accueilli·e de réfléchir ensemble au projet de vie, d’emploi et de logement de la personne accueillie. De plus, une personne professionnelle de l'accompagnement social accompagne la personne accueillie dans ses démarches d’accès au droit commun, et donc dans ses démarches vers le logement.
Si la personne accueillie trouve une solution de logement, tout est joué. Si la personne accueillie reste dans le programme, nous la mettrons en lien avec une autre famille.
Notre objectif est de mettre en relation des personnes réfugiées avec des personnes ayant les mêmes centres d’intérêt et/ou des expériences professionnelles similaires. Nous nous basons également sur des critères pratiques mais la nationalité, l’ethnie, la religion ou encore le genre ne font pas partie des critères sur lesquels nous nous basons afin de réaliser les mises en relation.