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Roland, l’accueil comme moyen d’inclusion



Il est très difficile de s’intégrer dans un pays, dans une société, où on ne connaît personne.” Accueilli chez Marie et Thomas, près de Grenoble, pendant plusieurs mois, Roland estime l’importance pour un·e nouvel·le arrivant·e que des associations comme J’accueille existent. “Sans ce type d'association, souvent les gens tombent dans la déception, dans le stress. [...] Pour moi, il faut multiplier ce genre d'activité, ce genre d'initiative.


Depuis sa cohabitation avec Marie et Thomas, Roland trouvé un emploi dans le social et est logé grâce à ce dernier. Il n’en demeure pas moins en bon termes avec ses ancien·ne·s accueillant·e·s, avec qui la fin de cohabitation était empreinte d’émotions. “Franchement, c’était nostalgique pour moi. Heureusement on a toujours des bonnes relations grâce aux appels téléphoniques.”.


Retrouvez-ici en intégralité son histoire d’accueil !




  • Peux-tu te présenter ?

Roland : “Je suis Roland, je viens du Burkina Faso. Je suis en année de Master à l’université de Grenoble. J’ai été accueilli par un jeune couple, Marie et Thomas. J’aime écrire, j’ai écrit un livre.


  • Ton meilleur souvenir ?

Roland : “Le meilleur souvenir que j’ai retenu c’était les fêtes de fin d’années dans la famille où j’ai été accueilli. On a été en randonnée dans les montagnes, c’était très chouette ! La nuit on a passé le temps à fêter, et à minuit on s’est souhaité nos vœux.”


  • Ton pire souvenir ?

Roland : “Un pire souvenir c’est quand j’ai été à l’école, avec la distance, il y avait beaucoup de difficultés pour emprunter les bus. Souvent j’étais en retard à la fac, ça a beaucoup retenu mon attention.


  • Comment s’est passé ton déménagement ?

Roland : “Thomas et Marie m’ont accompagnés ce jour-là pour m’amener à mon nouveau poste, et là je devais quitter J’accueille. Franchement, c’était nostalgique pour moi. Heureusement on a toujours des bonnes relations grâce aux appels téléphoniques, WhatsApp, etc.


  • C’est quoi ton rêve aujourd’hui ?

Roland : “C’est de continuer l’écriture et de pouvoir écrire un autre livre ou roman autobiographique, qui va évoquer mon parcours, et puis mon pays, pour venir jusqu’ici.


  • Qu’est-ce que J’accueille apporte ?

Roland : “Sans ce type d'association, souvent les gens tombent dans la déception, dans le stress. Il est très difficile de s’intégrer dans un pays, dans une société, où on ne connaît personne. Pour moi, il faut multiplier ce genre d'activité, ce genre d'initiative.

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